Comme annoncé par le président de la République il y a quelques mois, une grande campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) va être organisée dans les collèges à la rentrée. Les pharmaciens et les professionnels de santé libéraux pourront bien venir en appui dans les établissements scolaires pour vacciner les collégiens.
C'était l'une des premières questions que se sont naturellement posée les pharmaciens au moment où Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'une campagne de vaccination HPV dans les collèges à la rentrée 2023. Seront-ils mis à contribution pour participer à la mise en œuvre de cette campagne, comme ce fut le cas pour le Covid-19 ? Selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), la réponse est oui. « Le ministère de la Santé m'a confirmé que les libéraux pourront bien venir en appui pour vacciner dans les collèges. Maintenant, il faut voir comment cela va précisément se mettre en place. » Des discussions devront notamment acter le montant de la rémunération qui sera proposée aux libéraux venus vacciner hors de leur établissement. Toujours selon Philippe Besset, un tarif de « 48 euros de l'heure » devrait être proposé par l'assurance-maladie. Un montant qui doit encore être officialisé.
Pour rappel, une campagne de vaccination gratuite contre le papillomavirus (HPV) sera proposée à tous les élèves de 5e à la rentrée. Une initiative qui vise à permettre à la France de rattraper son retard sur de nombreux autres pays européens. Fin 2021, 45,8 % des filles de 15 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin (et 37,4 % deux doses). Chez les garçons, seulement 6 % avaient reçu une dose à 15 ans. Loin de l'objectif de 80 % fixé par la stratégie décennale (2021-2030) de lutte contre les cancers.
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