Alors que les agences régionales de santé (ARS) ont déjà effectué des contrôles dans de nombreuses pharmacies, et vont continuer à mener des inspections dans les semaines qui viennent, les officinaux qui ne seront pas en règle après le 31 décembre s'exposeront à une amende salée : 2 000 euros par trimestre, reconductible si l'officinal ne se met pas à jour ensuite.
Une amende qui devrait être prochainement officialisée dans une loi en cours de préparation. À la date du 31 octobre, à peine plus de la moitié des officinaux (55 %) décommissionnaient les boîtes de médicaments. Des chiffres très largement insuffisants qui continuent de faire de la France le mauvais élève européen en la matière. Régulièrement rappelé à l'ordre par Bruxelles sur ce sujet, l'État français s'expose lui aussi à une amende de plusieurs centaines de millions d'euros dès l'an prochain. « Il faut s'y mettre, non seulement pour éviter de payer des amendes mais aussi car la sérialisation permet de sécuriser la chaîne logistique d'approvisionnement des médicaments sur le sol français », a voulu rappeler le président de l'USPO, Pierre-Olivier Variot.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques