Studieux, les étudiants en pharmacie de 29 pays européens se sont penchés, au cours de leur congrès annuel en Slovénie, sur les grands thèmes qui feront leur exercice professionnel de demain : les services pharmaceutiques, les biosimilaires et, bien entendu, la vaccination.
Pour la quarantième année, l’Association des étudiants en pharmacie européens (EPSA) a tenu son congrès du 17 au 23 avril, à Kranjska Gora en Slovénie. La France était représentée par une délégation de 23 personnes, dont les deux délégués de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), Juliana Ribeiro-Talento et Antoine Duckit, parmi une assemblée de 350 délégués de 29 pays. Deux nouveaux venus cette année : l’Estonie et l’Arménie. Chypre a, quant à elle, obtenu le droit de vote.
Pendant une semaine, les étudiants ont assisté à des symposiums sur l’éducation thérapeutique du patient, participé à des ateliers sur les biosimilaires ou encore suivi des formations en petit groupe. Ce rassemblement a été également un lieu d’échanges sur les services en pharmacie pratiqués dans certains pays européens, comme la vaccination. D’autres services du futur, comme la e-prescription, ont été également évoqués au cours de cette semaine.
« Les étudiants se projettent résolument dans leur avenir professionnel. Ils envisagent les changements de demain tout en ayant conscience qu’ils devront associer à leur formation initiale des capacités plus individuelles, notamment des notions de développement personnel », indique Antoine Duckit. Ces priorités pour l'évolution du métier défendues par les futurs pharmaciens sont par ailleurs relayées depuis un an à Bruxelles, auprès des institutions et des acteurs du marché, grâce à la création au sein de l’EPSA d’un poste de vice-président aux Affaires européennes.
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