Le 1er juin 2021, certaines mesures dérogatoires ont pris fin, et d’autres ont été prolongées, comme le précise un arrêté publié au « Journal officiel » du 2 juin.
L’état d’urgence sanitaire a pris fin le 1er juin. « La loi du 31 mai prévoit une période transitoire de sortie de crise sanitaire jusqu’au 30 septembre 2021 et autorise le gouvernement à prendre certaines mesures dérogatoires », résume l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Des mesures en vigueur jusqu’au 30 septembre
Certaines dispositions dérogatoires, en vigueur pendant l’état d’urgence sanitaire, sont reconduites dans les mêmes conditions jusqu’au 30 septembre 2021, selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 2 juin. Il s’agit de :
• Distribution et facturation des masques aux personnes malades du Covid-19, aux cas contacts, aux personnes vulnérables,
• Dispensation des oxymètres de pouls,
• Réalisation des entretiens pharmaceutiques AVK, AOD, Asthme et des bilans partagés de médication en télésoin,
• Dispensation des médicaments pour IVG médicamenteuse,
• Dispensation du Rivotril en pharmacie d’officine sous forme injectable sur présentation d’une ordonnance portant la mention « prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19 »,
• Réalisation des tests sérologiques,
• Réalisation des tests antigéniques nasopharyngés. « Les tests antigéniques sur prélèvement nasal et salivaire ne peuvent pas être réalisés en officine », rappelle l’USPO.
• Dispensation des autotests pris en charge aux professionnels identifiés (salariés des services à domicile, salariés de particuliers employeurs, accueillants familiaux intervenant auprès des personnes âgées ou en situation de handicap) et dispensation des autotests aux personnes asymptomatiques de plus de 15 ans.
• Prescription et injection des vaccins contre le Covid-19.
D’autres dispositions dérogatoires ne sont pas prolongées. Il s’agit de :
• Préparation des solutés hydroalcooliques dans les conditions recommandées par l’OMS,
• Encadrement du prix des masques et des gels hydroalcooliques,
• Dispensation des médicaments de la réserve hospitalière,
• Renouvellement des traitements substitutifs aux opiacés,
• Renouvellement des contraceptifs oraux dont la durée de validité de l’ordonnance renouvelable est expirée depuis moins de deux ans,
• Renouvellement des dispositifs médicaux dans le cadre d’un traitement chronique lorsque la durée de validité de l’ordonnance renouvelable a expiré,
• Substitution de dispositifs médicaux en cas de rupture avérée.
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