À grand renfort de formations et d’études, Giropharm matérialise son investissement dans la pharmacie clinique, et tout particulièrement dans l’éducation thérapeutique du patient (ETP). « C’est l’un des axes majeurs de développement prôné par notre groupement pour maintenir le pharmacien dans son cœur de métier, et accessoirement lui permettre d’échapper à la morosité ambiante », expose Jean-Christophe Lauzeral, directeur général opérationnel de Giropharm, indiquant que des liens étroits se tissent entre certains coopérateurs et la Société française de pharmacie clinique (SFPC). Le groupement motive sa démarche par l’intérêt croissant et convergent des laboratoires, des assureurs, des sociétés savantes et des médecins spécialistes qui identifient le pharmacien comme l’expert de l’encadrement du traitement (observance, iatrogénie, bon usage…).
Depuis le début de l’année, 72 pharmaciens ont bénéficié d’une formation en ETP. « Cette nouvelle pratique de l’exercice officinal induit une continuité de l’expertise du pharmacien, un investissement pédagogique et un partage en réseau entre professionnels », insiste Stéphanie Corre-Le Bail, directrice santé qualité formation.
Les entretiens asthme n’ayant visiblement pas tenu leurs promesses, le groupement préfère orienter ses études et ses formations dans des domaines où le pharmacien est attendu par le patient et par les autres acteurs : la sortie d’hospitalisation ou encore l’hypertension artérielle (HTA).
De plus, depuis un an, plus de 200 pharmaciens investigateurs, coopérateurs de Giropharm, participent à des études en partenariat avec les industriels et les assureurs sur le diabète et les troubles veineux. Mais, comme le précise Stéphanie Corre-Le Bail, la participation à ces études rémunérées suppose un prérequis, la certification ISO 9001/QMS Pharma. À ce jour, 60 % des pharmaciens Giropharm se sont engagés dans cette démarche avec l’appui de Qualipharm.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques