1- Qui peut entrer dans le dispositif ?
Les patients éligibles sont ceux sous traitement au long cours par antivitamine K pour une durée consécutive, prévisible ou effective supérieure ou égale à six mois.
2- Comment les patients peuvent-ils adhérer ?
Un bulletin d’adhésion leur a été adressé par l’assurance-maladie. Ce document, signé par le patient et le pharmacien désigné, doit être établi en deux exemplaires originaux. Le pharmacien a également la possibilité de proposer au patient d’intégrer le dispositif d’accompagnement.
3- En quoi consiste l’accompagnement ?
L’accompagnement repose notamment sur la réalisation d’entretiens pharmaceutiques (au moins deux par an) réalisés dans un espace de confidentialité. Au cours de ces entretiens, l’officinal s’attachera à informer le patient les principes du traitement par AVK, sur la surveillance biologique, sur les interactions médicamenteuses ou encore sur l’alimentation, à l’aide d’un questionnaire réalisé à partir de documents de référence de l’ANSM. L’objectif premier est d’améliorer l’adhésion des malades à leur traitement.
4- Comment déclarer la réalisation des entretiens ?
Le pharmacien procédera à la déclaration de réalisation des entretiens tout simplement par télétransmission.
5- Quand le pharmacien est-il payé et combien ?
À l’instar de la prime générique, la rémunération est versée au cours du premier trimestre de l’année suivante, à raison de 40 euros par patient et par an. Ainsi, les sommes correspondant à des entretiens réalisés d’ici au 31 décembre 2013, seront perçues début 2014.
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