LES FRANÇAIS continuent à faire massivement confiance à leur pharmacien (93 %) ainsi qu’à leur médecin (97 %)*, d’après un sondage réalisé par l’IFOP pour le groupe PHR. Même si le renouvellement et la délivrance de médicaments apparaissent comme les principales raisons de fréquentation de la pharmacie, le sondage montre néanmoins que la demande de conseils a tendance à progresser légèrement : en 2013, 61 % des personnes interrogées affirment demander conseil à leur pharmacien souvent ou de temps en temps, contre 59 % en 2011 et 2012. À une question ouverte sur les services qu’ils attendent de la part de leur pharmacien habituel, 21 % des personnes interrogées citent « le conseil » et le fait d’être « bien conseillée », sans plus de précisions. Et 20 % d’entre elles détaillent davantage leur réponse en indiquant qu’elles attendent des informations et conseils concernant les médicaments et les traitements médicaux : posologie, effets secondaires, interactions, précautions d’emploi, etc.
Nouveaux services.
Par ailleurs, 21 % des sondés indiquent que leur pharmacie habituelle offre des services spécifiques qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs : dépistages, contrôles des constantes, consultations diététiques, accompagnement au sevrage tabagique, etc. Interrogés sur les services qui répondraient le plus à leurs besoins, 48 % des sondés citent les conseils d’hygiène et de mode de vie, 32 % mentionnent les contrôles des constantes, 25 % les dépistages et 23 % les consultations diététiques. Seulement 19 % citent les entretiens pharmaceutiques en tête à tête, dans un bureau isolé. La mise en place de nouveaux services, comme des entretiens diététiques ou des consultations avec une infirmière en officine sont perçus comme une évolution positive par 65 % des personnes interrogées. En revanche, 35 % estiment que le rôle du pharmacien est avant tout de délivrer des médicaments.
Cependant, la majorité des personnes interrogées sont favorables à la mise en place de nouveaux services, comme la préparation de doses à administrer (84 %), le conseil du pharmacien, avec remboursement de médicaments pour les petites pathologies (79 %), ou la livraison à domicile de médicaments (74 %). Les rendez-vous personnalisés sont également plébiscités, que ce soit pour le dépistage de la presbyacousie (66 %), le rendez-vous nutritionnel avec une diététicienne (63 %) ou le rendez-vous santé et bien-être avec le pharmacien (59 %). À noter que certains de ces services sont déjà testés dans des officines du groupe PHR. Enfin, plus d’un sondé sur deux serait également favorable à un entretien sur les pathologies liées à la pratique du sport (53 %) ou encore à un rendez-vous personnalisé et confidentiel avec un préparateur (52 %).
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques