Selon une étude de l’INSEE publiée hier, les décès de nourrissons ont été divisés par treize depuis 1950, grâce à un repli des maladies infectieuses et aux campagnes de sensibilisation à la mort subite du nourrisson. En 2014, l’INSEE comptabilise 559 300 décès en France, soit 11 000 de moins que les deux années précédentes, et parmi lesquels on compte 2 500 enfants de moins de 1 an, à savoir 1 400 garçons et 1 100 filles. Des chiffres incomparables avec les données de 1950 où 32 700 enfants de moins de 1 an sont décédés, soit 19 000 garçons et 13 700 filles. L’étude souligne « un effet spectaculaire » sur la mortalité infantile de la baisse des maladies infectieuses grâce à la diffusion, dans les années 1950, des antibiotiques et des vaccinations, effet qui a bénéficié à tous les âges. L’INSEE note également que, à chaque âge jusqu’à 83 ans, le nombre de décès masculins dépasse celui des décès féminins, et c’est entre 20 et 29 ans que cet « excédent » est à son maximum, avec trois fois plus de décès d’hommes que de femmes. Entre 15 et 24 ans, les décès sont surtout dus à des morts violentes comme des accidents de la route et des suicides. Dans les années 1990, le sida a particulièrement touché les hommes autour de 30 ans. Les progrès médicaux ont réduit la mortalité à chaque âge et contribué à l’allongement de l’espérance de vie. Alors qu’en 1950 32 % des décès concernaient les moins de 60 ans, cette proportion n’est plus que de 12 % en 2014.
L’espérance de vie des bébés augmente
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Publié le 07/10/2015
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Avec l’AFP.
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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