LES FRANÇAIS mangent trop gras : chez les 18-79 ans, l’apport moyen de lipides est de 39 % des apports énergétiques totaux (AET), largement au-dessus des recommandations (de 30 à 35 %). Ils mangent trop de glucides simples : plus de 12,5 % des AET pour 26 % des adultes et 55 % des enfants, et une consommation qui a augmenté de 5,8 % en dix ans chez les femmes. Et ils continuent à manger trop de sel : plus de 8 g par jour (l’objectif fixé par la loi de santé publique de 2004) pour 46 % des adultes et 23 % des enfants.
Alors, les autorités sanitaires repartent en campagne. Le ministère de la Santé et l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lancent un nouveau dispositif d’information pour aider les Français à réduire leur consommation de gras, de sel et de sucre conformément aux recommandations du programme national Nutrition Santé II (PNNS). Des spots télévisés, des annonces presse débusquent gras, sel et sucre là où on ne pense pas les trouver et renvoient vers le site www.mangerbouger.fr.
L’arme de choc de cette campagne, qu’on peut trouver sur le site, s’appelle MADAM. C’est la Machine à décoder les aliments mystérieux, qui fournit des informations sur un grand nombre de familles de produits (céréales, fromages, plats cuisinés...) et renseigne plus précisément sur leurs teneur en lipides, en sel et en sucre.
Par ailleurs, pour améliorer l’aide alimentaire, l’État propose aux industriels de l’alimentation et à leurs organisations professionnelles de signer une charte d’engagement volontaire de progrès nutritionnels sur la base d’un référentiel précis. Onze d’entre eux l’ont fait à ce jour.
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