Très bien accueillie, la vaccination contre la grippe en pharmacie évoluera dès l’année prochaine. Les professionnels de santé et les usagers estiment même que la vaccination à l’officine pourrait s’étendre, à l’avenir, à d’autres populations et à d’autres types de vaccins, selon une enquête IPSOS/Pfizer vaccins.
Comment a été perçue la vaccination en pharmacie par les pharmaciens, les médecins et les usagers ? Quels points pourraient être améliorés ? Pour le savoir, Pfizer vaccins a mené une enquête auprès de ces populations, en région Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine. « Cette enquête montre que la vaccination a été très bien accueillie des pharmaciens et des usagers, qui lui ont respectivement attribué une note de 8,1/10 et de 9,6/10, avance Luc Barthélémy (IPSOS). Si l’accueil des médecins a été plus réservé (note de 4,8/10), ces derniers reconnaissent que sur le terrain la répartition des rôles s’est toutefois faite en bonne intelligence. »
Par ailleurs, l’enquête a mis en évidence certains points d’amélioration. Les médecins souhaitent un meilleur suivi des patients une fois vaccinés, alors que les pharmaciens estiment que les restrictions de la population ciblée et les lourdeurs administratives ont été les principaux inconvénients de l’expérimentation. Enfin, la prochaine extension de la vaccination aux primo-vaccinants (annoncée pour 2018-2019), puis la généralisation de l’expérimentation (prévue en 2019-2020) ne poseront sans doute pas de problèmes majeurs : les usagers et les pharmaciens y sont largement favorables, ainsi que la majorité des médecins. À l’avenir, les professionnels de santé considèrent même que d’autres vaccinations pourraient être envisagées en pharmacie. Notamment, 83 % des officinaux et 36 % des médecins souhaitent que le pharmacien puisse vacciner les adultes pour les rappels DTP. Ou encore, 76 % des pharmaciens et 19 % des généralistes se disent favorables à une vaccination en pharmacie pour les patients atteints de maladies chroniques (rappels DTP, infections à pneumocoques). La vaccination apparaît donc de plus en plus comme faisant partie des missions du pharmacien.
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