Depuis fin septembre, les ARS mènent des contrôles sur les barnums. Des contrôles qui pourraient aussi concerner le circuit des DASRI ainsi que les ventes de tests antigéniques et autotests.
En réaction aux anomalies et aux fraudes détectées, les agences régionales de santé (ARS) mènent depuis fin septembre des contrôles dans les barnums utilisés pour le dépistage du Covid-19. « Ces inspections ont mis au jour des non-conformités graves de certains barnums et ont conduit à leur fermeture. Ces situations restent rares », précise la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Le syndicat indique que si, « pour la grande majorité des pharmaciens d’officine, respectueux de la réglementation et attentifs à offrir à leurs patients un accès à un dépistage de qualité, dans des conditions sécurisées, ces contrôles peuvent paraître superflus, voire chronophages », la FSPF « considère toutefois qu’ils ne font que renforcer la crédibilité de la profession, pleinement impliquée dans la lutte contre le Covid-19 ».
Par ailleurs, il a été « indiqué oralement » au syndicat que les contrôles pourraient également porter sur le circuit d'élimination des déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI) ou encore sur l’adéquation entre le nombre de tests achetés et le nombre de tests facturés.
Enfin, la FSPF prévient les officinaux de possibles contrôles de la DGCCRF. En effet, « dans le cadre de l’évolution de la prise en charge des tests antigéniques à partir du 15 octobre, des contrôles de la DGCCRF sur les prix pratiqués ne sauraient être exclus ». Rappelons que le prix des tests antigéniques réalisés en métropole est de 25,01 euros (30 euros le dimanche).
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