À l'occasion d'un point presse hier, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) annonce que l'assurance-maladie s'est engagée à payer tous les entretiens pharmaceutiques et bilans partagés de médication encore en souffrance.
En mai dernier, les syndicats montaient au créneau en découvrant que moins de la moitié des bilans partagés de médication (BPM) et environ 20 % des entretiens pharmaceutiques (AVK, AOD, asthme) avaient donné lieu à une rémunération. L'assurance-maladie avait alors expliqué que ces entretiens apparaissaient dans ses bases en « incident » pour différentes raisons : non-respect du critère d'âge, données manquantes, procédure d'entretien incomplète, numéro d'inscription au répertoire (NIR) invalide, difficultés de saisie sur le site amelipro…
Dans un premier temps, la CNAM a promis de régulariser un tiers des dossiers concernés. Insuffisant pour les deux syndicats qui soutiennent depuis le début un paiement complet pour « ne pas freiner l'élan des pharmaciens ». Ils ont obtenu gain de cause. Selon l'USPO, la CNAM va procéder au règlement de tous les dossiers encore « en incident » avant la fin du mois de septembre, soit « environ la moitié des entretiens réalisés ».
Par ailleurs, le président de l'USPO, Gilles Bonnefond, espère aboutir à un accord d'ici à la fin de l'année pour que les entretiens pharmaceutiques (AVK, AOD, asthme et chimiothérapie orale) et les bilans partagés de médication soient payés, dès l'an prochain, au parcours de soins. Le principe ? « Je fais les trois ou quatre entretiens avec le patient et dès que la procédure complète est terminée, j’envoie l’information et la somme est versée immédiatement par l’assurance-maladie. Et je n’attends pas la ROSP de l’année suivante pour être payé », explique Gilles Bonnefond.
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