L’Hyperactivité vésicale (HAV) avait en 2008 une prévalence dans le monde de 10,7 % chez les 20 ans et plus, et près de 3 millions de Français, dont 40 % d’hommes et 60 % de femmes de plus de 40 ans, en sont ainsi atteints. Le symptôme clé est l’urgenturie, avec ou sans incontinence, ou envie soudaine, impérieuse et fréquemment irrépressible d’uriner. L’urgenturie est le plus souvent associée à une pollakiurie (au moins 8 mictions par jour) et une nycturie, ou besoin d’uriner qui réveille le patient pendant la nuit.
Les conséquences de ce trouble sur leur qualité de vie sont importantes. De plus, la plupart de ces patients ignore qu’il existe des solutions à cette association de symptômes invalidants et souvent très mal vécus.
Le syndrome de vessie hyperactive est généralement engendré par un mauvais fonctionnement de la vessie. L’envie d’uriner se déclenche soudainement quand le détrusor se contracte alors que la vessie n’est pas complètement remplie ou que le cerveau n’a pas envoyé l’ordre d’uriner. Dans la grande majorité des cas, aucune cause, infectieuse, neurologique ou urologique n’est retrouvée. Cependant, les symptômes peuvent être aggravés par des causes locales, psychologiques et/ou neurologiques, ainsi que par le vieillissement, le surpoids, les mauvaises habitudes alimentaires, la prise de certains médicaments ou certains antécédents chirurgicaux.
Impact sur la qualité de vie
La vessie hyperactive a un impact réel sur la santé physique, mentale et émotionnelle des patients, et des répercussions sur la qualité de vie sociale et professionnelle. Elle retentit également sur la qualité du sommeil, l’estime de soi, l’humeur ainsi que sur les fonctions sexuelles. Une étude menée en 2003 suggérait même qu’il existe un lien entre anxiété, dépression et incontinence urinaire par vessie hyperactive.
Par ailleurs, seulement 6 personnes sur 10 qui souffrent de vessie hyperactive en parlent à leur médecin. Beaucoup assimilent la vessie hyperactive à une conséquence normale du vieillissement et pensent qu’il n’y a pas de traitement. Mais aujourd’hui, les médecins généralistes, les urologues, les gynécologues, les sexologues, les rééducateurs fonctionnels et d’autres professionnels de santé, travaillent en équipe pour optimiser la prise en charge des patients atteints de vessie hyperactive.
Un site Internet
Plusieurs types d’actions et de traitements peuvent contribuer à soulager les symptômes. C’est le cas des mesures comportementales, de la rééducation périnéale et des muscles du sphincter et/ou des traitements médicamenteux, les anticholinergiques constituant la pierre angulaire de ce traitement.
Astellas France lance une grande campagne de sensibilisation à l’hyperactivité vésicale dans la presse et à la télévision. Le message « Votre vessie vous harcèle, parlez-en à votre médecin : il existe des solutions » sera diffusé à partir de cet automne en journée et en soirée sur les chaînes de France Télévision (France 2, France 3) et chaînes thématiques. La campagne sera aussi présente dans les cabinets médicaux avec des posters en salles d’attente, des dépliants pour les médecins et pour les patients.
Un tout nouveau site Internet* vient compléter ce dispositif. Dédié aux patients, il propose des informations concernant la vessie hyperactive et ses symptômes, des tests aidant à poser le diagnostic de vessie hyperactive, des témoignages de personnes qui partagent leur expérience de ce trouble et des vidéos d’experts présentant plusieurs types d’actions et de traitements pouvant contribuer à soulager les symptômes.
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