1. La vaccination grippale constitue l’arme prophylactique incontournable contre une infection virale à l’origine de nombreux décès.
A. Le vaccin antigrippal est désormais pris en charge pour les patients atteints d’une maladie coronarienne.
B. Les vaccins commercialisés cette saison (2011-2012) associent les mêmes valences que pour la saison précédente.
C. Il est conseillé de se faire vacciner courant décembre, avant que l’épidémie ne concerne l’Hexagone (statistiquement dès janvier).
D. Le HCSP recommande la vaccination contre la grippe des personnes obèses.
E. Le vaccin antigrippal ne doit pas être administré aux personnes présentant une immunodéficience.
Réponses :
A. Oui (JO du 10 juin 2011).
B. Oui. Il contient trois valences virales : deux saisonnières plus la valence H1N1.
C. Non, dès octobre.
D. Oui, si l’indice de masse corporelle est ≥.30.
E. Si, il peut leur être administré sans problème, y compris aux sujets VIH +.
2. L’angine aiguë est une affection banale en saison froide. La connaissez-vous ?
A. Il s’agit d’une infection d’origine avant tout virale.
B. Elle est généralement induite par un streptocoque ß-hémolytique.
C. Elle peut s’accompagner d’un syndrome abdominal.
D. Elle relève d’un traitement par antibiothérapie.
E. Elle peut compliquer une mononucléose infectieuse.
Réponses :
A. Oui.
B. Non.
C. Oui (en particulier chez un enfant).
D. Non évidemment.
E. Oui, dans le cas d’une angine pseudo-membraneuse.
3. La dépression saisonnière est une affection désormais connue du grand public. Saurez-vous répondre aux questions des clients ?
A. Elle concerne plus volontiers les femmes.
B. Les signes cliniques surviennent entre octobre et décembre pour durer ensuite jusqu’à l’été.
C. Elle associe typiquement insomnie et manque d’appétit.
D. Un voyage vers les régions équatoriales peut avoir une valeur thérapeutique vis-à-vis de la dépression saisonnière.
E. La luminothérapie régularise le rythme de sécrétion de la mélatonine.
Réponses :
A. Oui.
B. Non, s’ils apparaissent bien entre octobre et décembre, ils ne durent que 3 à 4 mois.
C. Non, au contraire : hypersomnie et hyperphagie sélective.
D. Tout à fait !
E. Oui.
4. Les antitussifs contiennent souvent de la codéine. Efficace, cet alcaloïde expose à de nombreux effets indésirables…
A. C’est la codéine qui explique leur contre-indication en cas d’insuffisance respiratoire.
B. Le sirop Néo-Codion contient de l’alcool éthylique.
C. Le Codotussyl Expectorant est formulé avec de la codéine et de l’acétylcystéine : cette association logique doit être administrée avec prudence en cas d’ulcère gastroduodénal.
D. La solution buvable CodéDrill contient de la saccharine et de l’alcool éthylique.
E. La résorption de la codéine est raccourcie si l’administration est faite par voie rectale.
Réponses :
A. Oui, la codéine, alcaloïde très proche de la morphine, est un dépresseur de la ventilation.
B. Oui (titre de 3,16 %).
C. Non : le Codotussyl Expectorant ne contient que de l’acétylcystéine, un mucofluidifiant qui ne doit pas être associé à un antitussif ! Il doit par contre être utilisé avec prudence en cas d’ulcère.
D. Elle ne contient pas d’alcool.
E. Non, c’est le contraire, mais la dose utile est finalement la même que par voie orale
5. De nombreux produits peuvent être conseillés aux patients en saison hivernale… Que recouvrent-ils.
A. Bion Restore, associant des probiotiques à de la vitamine C et du zinc, est réservé aux sujets de plus de 15 ans.
B. Le recours à des posologies élevées de vitamine C (› 1 g/j) peut être à l’origine de diarrhées.
C. L’association de pré- et de probiotiques réalise un produit dit « sympathique ».
D. Immunostim associe des pré- et des probiotiques (dont notamment une souche d’Escherichia coli renforçant les défenses entériques naturelles).
E. Resistim est une solution buvable associant des huiles essentielles de lavande, cannelle, eucalyptus et sarriette, présentée comme « libérant la respiration » par temps froid.
Réponses :
A. Oui.
B. Oui (cf. RCP Laroscorbine par exemple).
C. Non : « symbiotique ».
D. Non : ce produit associe bien des pré- et probiotiques, mais il s’agit de Lactobacillus et de Bifidobacterium, non d’E. Coli bien sûr !
E. Oui.
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