Ce 15 septembre, les pharmaciens d’officine ont effectivement la possibilité commander Beyfortus (nirsévimab), ce traitement préventif des bronchiolites à virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nouveau-nés et les nourrissons, disponible via le stock État. Parmi les autres nouveautés, les sages-femmes viennent d’être autorisées à prescrire ce médicament.
« Le portail de commande de Beyfortus est bien opérationnel », confirme Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le produit est disponible uniquement en commande directe via le Laboratoire Sanofi en remplissant un formulaire en ligne (http://surl.sanofi.com/beyfortus). « Chaque commande passée sera limitée à 5 doses au maximum et la livraison du produit sera effectuée par le laboratoire sous 3 à 6 jours ouvrés », indique la direction générale de la santé (DGS). Par ailleurs, Il n’est pas possible de commander et de dispenser cette spécialité pour un patient transfrontalier : « L’ordonnance doit être destinée à un patient relevant de l’assurance-maladie française, incluant les patients en attente d’ouverture de droit », précis la DGS. Pour les départements et régions d’Outre-mer, la mise à disposition du produit se fera exclusivement via les établissements de santé.
Toutefois, si les commandes de ce médicament du stock État sont bien réalisables, « il faudra attendre encore un peu pour la facturation, qui devrait être possible vers le 20 ou 21 septembre », révèle Philippe Besset. Après quelques remous, le tarif pour la dispensation de Beyfortus en officine a été finalement fixé à 6,50 euros hors taxe, soit 6,68 euros TTC. « Un tarif très satisfaisant », selon le président de la FSPF, pour un médicament qui demande un travail supplémentaire au pharmacien, avec des conditions particulières de commandes, de stockage, et un besoin d’explications aux parents.
Par ailleurs, une nouveauté concerne l’administration du Beyfortus. Le gouvernement vient en effet d’autoriser les sages-femmes à prescrire le produit, comme le stipule un décret publié au « Journal officiel » du 15 septembre. Ce produit peut donc être administré par les médecins les infirmiers et les sages-femmes. À ce jour, les autres professionnels de santé ne sont pas autorisés à l’administrer.
Pour plus d’information sur Beyfortus - Qu’est-ce que Beyfortus ? Qui peut en bénéficier ? Qui peut le délivrer, l’injecter ? Quels sont les effets secondaires ?… - vous pouvez consulter les « Réponses rapides : nirsévimab (Beyfortus) » publiées par Haute Autorité de santé (cliquer ici pour les consulter).
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