Le pharmacien d'officine est désormais autorisé à réaliser un dépistage de la cystite simple grâce à une bandelette urinaire. L’assurance-maladie vient de publier le code acte et le logigramme nécessaire à cette nouvelle mission et rappelle que la formation est obligatoire.
Avec l’angine bactérienne, c’est la cystite simple qu’est autorisé à dépister le pharmacien d’officine, même s’il ne fait pas partie d’un exercice coordonné, à l’aide d’un TROD. Rappelons toutefois qu’il est obligatoire d’être formé pour pouvoir proposer ce dépistage. Les organismes du DPC proposent des formations courtes à ce sujet. En revanche, « en l’absence de formation, le pharmacien ne peut pas proposer le test aux patientes qui se présentent, ni leur dispenser les antibiotiques prescrits dans le cadre d’une ordonnance conditionnelle », prévient l’assurance-maladie.
Par ailleurs, l’organisme publie le logigramme (cliquer ici pour la version PDF) qui détaille les critères d'inéligibilité à la réalisation d’une bandelette urinaire et les modalités de prise en charge des patients. Si le test est positif, le pharmacien pourra délivrer des antibiotiques uniquement si la patiente s'est présentée avec une ordonnance conditionnelle ; sinon il la redirigera vers le médecin pour prescription.
Concernant la rémunération et la facturation, le paiement du pharmacien pour la remise et l’analyse du test se fait directement au comptoir avec la carte Vitale de la patiente en facturant le code acte PEE. Cette mission est rémunérée 6 € TTC (6,30 € TTC dans les départements et régions d’outre-mer). Le dépistage de l’infection urinaire est pris en charge à 70 % par l’assurance-maladie.
En pratique, le pharmacien devra renseigner dans la facture plusieurs éléments :
- Son numéro d’identification dans la zone prescripteur (lorsque le patient se présente directement à l’officine) ou celui du médecin ou de la sage-femme (lorsque la patiente a été orientée par ce dernier) ;
- Son numéro d’identification dans la zone exécutant ;
- La date de réalisation du test (la date d’exécution pouvant être différente de la date de prescription qui, elle, doit correspondre à la date de l’ordonnance conditionnelle).
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