Le gouvernement a transmis au Sénat une nouvelle version du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, agrémentée de plusieurs amendements votés par les députés. Dont celui sur les remises à l’achat des biosimilaires et hybrides.
Le gouvernement semble avoir entendu les pharmaciens sur certains points. Dans la version du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 envoyée au Sénat le 8 novembre, sur laquelle il a conservé la main faute de vote à l’Assemblée nationale, le gouvernement a finalement choisi de retenir l’amendement sur les remises à l’achat des biosimilaires et des hybrides, pourvoyeuses d’économies pour l’assurance-maladie et source de revenus pour l’officine.
Le gouvernement a également conservé sa proposition de combiner la campagne de vaccination HPV dans les collèges avec une campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoques A, C, W, Y.
Ces deux propositions avaient pu être discutées en séance publique à l’Assemblée nationale et avaient été approuvées par les députés, avec avis favorable du gouvernement.
Dans ce texte a également été conservé l’amendement autorisant, à titre expérimental, le remboursement des tests toxicologiques permettant de détecter une soumission chimique, jusqu’ici pris en charge uniquement en cas de dépôt de plainte. Pour garnir encore le panier de la prévention, plutôt vide selon certains observateurs, le gouvernement a également choisi de conserver la généralisation de l’examen annuel bucco-dentaire de prévention pour les enfants et de développer les centres de santé sexuelle.
Oubliés, en revanche, l’arrêt du remboursement des tests de dépistage du Covid-19 réalisés sans prescription médicale, pourtant adopté par les députés juste avant, ou des mesures supplémentaires pour lutter contre les ruptures de stock des médicaments.
C’est donc globalement un texte un peu plus favorable aux pharmaciens que les sénateurs examinent actuellement en commission, puis en séance publique à partir du 18 novembre. Sauf en ce qui concerne les baisses de prix sur les médicaments.
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