La bronchiolite s’installe en métropole. Les indicateurs sont en hausse à l’hôpital et en ville. Trois régions sont désormais en phase épidémique ou pré-épidémique.
En ville comme à l’hôpital, les indicateurs liés à la bronchiolite (détection du virus respiratoire syncytial dans les prélèvements nasopharyngés tous âges, actes SOS Médecins chez les moins de 2 ans, passages aux urgences chez les moins de 2 ans, hospitalisations et réanimations chez les moins de 2 ans) sont en hausse « en restant toutefois à des niveaux inférieurs à ceux des trois dernières années », constate Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire du 6 novembre. Au total, 19 hospitalisations en service de réanimation après passage aux urgences pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans ont été enregistrées (35,2 % de l'ensemble des hospitalisations en service de réanimation dans cette classe d'âge, soit + 4,8 % en une semaine), dont 18 chez les moins de 1 an (43,9 % , +12,7 %).
Au niveau national, l’Île-de-France est en phase épidémique depuis fin octobre. La Bretagne, en pré-épidémie depuis une semaine, est rejointe par la région Hauts-de-France. « D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement dans l’Hexagone, en particulier des rhinovirus/entérovirus », signale encore Santé publique France.
En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique sont en épidémie de bronchiolite depuis le 21 octobre et la Guyane depuis fin juillet.
En ce qui concerne le Covid-19, les indicateurs sont à la baisse. Pour la grippe, seuls quelques cas sporadiques sont signalés. À la Réunion, l’épidémie de grippe est en cours depuis fin septembre.
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