Le gouvernement lance une consultation sur les études de santé qui devrait déboucher sur une refonte des conditions d’accès, numerus clausus et PACES, compris.
Une feuille de route pour un meilleur accès aux études de santé devrait être établie à l’issue d’une consultation dont le coup d’envoi a été donné le 3 avril par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr Antoine Tesnière, président du conseil pédagogie de la faculté de médecine de Paris Descartes, la députée Stéphanie Rist, praticienne hospitalière au Centre hospitalier régional d'Orléans, et Isabelle Riom, interne en médecine générale et présidente du Syndicat parisien des internes en médecine générale, ont été chargés de cette consultation dont les premières orientations sont attendues dès le mois de mai.
Ce vaste chantier, piloté conjointement par les deux ministères, devra traiter des questions « en profondeur et sans tabou, que ce soit le numerus clausus, la première année commune aux études de santé (PACES, N.D.L.R.), l’universitarisation des professions paramédicales, mais aussi de la qualité de vie au travail », indique Agnès Buzyn.
Les étudiants en santé seront associés à cette réflexion destinée à introduire davantage d’homogénéité dans les formations, une meilleure coopération entre les différents métiers de la santé, ainsi que des conditions d’études favorables à l’épanouissement des étudiants. Concernant ce dernier volet, les deux ministères ont également annoncé une série de quinze mesures « immédiates de soutien et d'intervention », visant à améliorer le bien-être des étudiants en santé et à réduire les risques psychosociaux dénoncés dans un rapport remis par le Dr Donata Marra, psychiatre à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière (AP-HP Paris).
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