Alors que Parcoursup, le dispositif de sélection aux études universitaires, continue de faire débat, le Dr Thomas Lilti signe « Première année », un film dédié au parcours du combattant des étudiants en PACES, qui sortira sur les grands écrans le 12 septembre.
La PACES comme si vous y étiez. Pour le troisième film de sa trilogie dédiée au monde médical (« Hippocrate », en 2014 et « Médecin de campagne », en 2016), le Dr Thomas Lilti choisit de décrire de l’intérieur la première année commune aux études de santé (PACES), ce passage obligé pour tout étudiant souhaitant accéder à la deuxième année de pharmacie, de médecine, de kinésithérapie ou encore de maïeutique.
Il ne s’agit pas d’un documentaire mais c’est tout comme, tant la réalité de cette année, synonyme de renoncements et de désenchantements pour les jeunes bacheliers, est rendue au travers de la vie de Benjamin (William Lebghil) et d’Antoine (Vincent Lacoste, « Les beaux gosses »).
Rien ne leur est épargné, ni la compétition cynique qui règne sur les bancs de l’amphi, ni la violence du rythme que s’imposent les étudiants dans leurs programmes de révisions, ni enfin, les désillusions qui sapent les rêves d’une vie. Au-delà de cet univers tissé d’une belle amitié entre le triplant (Antoine) et le bachelier (Benjamin), le film interroge sur le mode opératoire des concours d’accès aux études de santé et les méthodes de sélection, de plus en plus remis en cause (voir article abonné).
Benjamin en livre, du reste, une analyse bien sentie « il faut qu’on devienne des machines à répondre aux questions. (...) Trois heures pour répondre à 72 questions avec 5 réponses au choix, ça fait deux minutes par question, à ce rythme-là impossible de réfléchir, soit on répond par hasard, soit par réflexe reptilien… ». Sortie en salle le 12 septembre.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine