Grâce à des conditions météorologiques très favorables, les cueillettes de champignons ont été particulièrement fructueuses en juillet et en août. Si les mycophiles ont passé un bel été, de nombreux cas d'intoxication ont été signalés et trois décès ont déjà été répertoriés.
Selon les chiffres de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), 330 cas d'intoxication liés à la consommation de champignons ont été rapportés aux centres antipoison entre le 1er juillet et le 29 août. Parmi les cas signalés, « trois de forte gravité pouvant menacer le pronostic vital et trois décès », précise l'ANSES qui appelle donc les cueilleurs à se montrer vigilants et ne pas oublier les bonnes pratiques. « Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement, cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon, bien séparer par espèce les champignons récoltés, consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante », ou encore « ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants. »
L'ANSES déconseille également aux particuliers de se baser uniquement sur une application de reconnaissance de champignons sur smartphone pour savoir si ces derniers sont comestibles ou non « en raison du risque élevé d’erreur ». En cas de doute, l'agence sanitaire appelle bien sûr les consommateurs à se tourner vers leur pharmacien ou vers les sociétés et associations de mycologie pour faire contrôler la récolte.
L'an dernier, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020, plus de 1 300 intoxications avaient été rapportées aux centres antipoison. Si ces intoxications étaient pour la plupart de faible gravité, « 29 cas pouvant menacer le pronostic vital ont été recensés, ainsi que 5 décès », rappelle l'ANSES.
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