Dans un référé rendu public le 1er juillet, la Cour des comptes remet en cause le fonctionnement de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC). Des remarques déjà adressées à la ministre de la Santé en avril dernier, qui a répondu fin juin en fixant de nouvelles orientations. L'ANDPC y souscrit.
Dans un communiqué, l'ANDPC annonce la mise en place de « nouveaux leviers d'action en lien avec les recommandations de la Cour des comptes ». Et de citer une « pédagogie renforcée sur le dispositif et ses méthodes » ou encore de « nouvelles orientations prioritaires resserrées et porteuses d'enjeux de transformation du système de santé ou de l'exercice professionnel ». L'agence annonce également l'intensification de la lutte contre la fraude.
Elle profite de cette communication pour publier l'intégralité du courrier d'Agnès Buzyn, en date du 24 juin dernier et adressé à Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. Un courrier de 6 pages dans lequel la ministre de la Santé « prend acte et souscrit aux recommandations générales formulées par la Cour » tout en soulignant que ce référé couvre des dysfonctionnements également sur la période de 2012 à 2016, dysfonctionnements qui ont incité à une réforme en 2016. La ministre annonce un resserrement des orientations prioritaires pour la période 2020-2022 et un renforcement des contrôles des organismes et des actions de DPC grâce à un amendement à la loi santé. Elle ajoute que des ajustements des forfaits de prise en charge seront proposés en 2020 et que les ajustements déjà effectués ces dernières années ont déjà porté leurs fruits. L'ANDPC précise d'ailleurs dans son communiqué « mettre en œuvre tous les mécanismes permettant une utilisation efficiente de l'enveloppe allouée ».
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