La veuve d'un sexagénaire, décédé quelques heures après avoir été reçu dans une pharmacie de garde en 2013, avait décidé de poursuivre l'officine en justice. Le préparateur présent ce jour-là était notamment visé pour « non-assistance à personne en danger ».
En octobre 2013, la victime, alors âgée d'une soixantaine d'années et souffrant de problèmes cardiaques, se rend dans une pharmacie de garde à Forbach, dans le département de la Moselle. Comme le relate le « Républicain lorrain », l’homme veut obtenir du Natispray car il redoute d'en manquer. N'ayant pas d'ordonnance, l'homme va être redirigé par le préparateur vers le service d'urgences d'un hôpital de la ville afin qu'il obtienne une prescription. Il y décédera, peu après son arrivée, des suites d'un infarctus.
Trois ans après le décès de son mari, sa veuve décide de porter plainte contre l'officine dans laquelle il s'était rendu, espérant se voir accorder 50 000 euros de dommages et intérêts. Elle reproche au préparateur de ne pas avoir prévenu les secours lorsque son époux est arrivé, le laissant aller à l'hôpital par ses propres moyens. Poursuivi pour « non-assistance en personne en danger », le préparateur comparaissait le 22 juin devant le tribunal correctionnel de Sarreguemines aux côtés du titulaire qui devait, lui, s'expliquer sur son absence le soir des faits.
Alors que le parquet avait requis une sanction financière à son encontre, le préparateur sera finalement relaxé. Les arguments de l'avocat de la défense, qui a mis en avant le fait que « la victime ne montrait aucun signe de faiblesse » lors de son passage à la pharmacie, ont semble-t-il été entendus. Le titulaire a en revanche été condamné à une amende de 3 000 euros pour avoir mis son employé en difficulté.
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