Sept personnes, jugées devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour escroquerie à la Sécurité sociale entre 2000 et 2004 pour un préjudice global estimé à un million d’euros, seront fixées sur leur sort le 18 décembre. Le parquet a requis deux ans de prison ferme pour l’organisateur de l’escroquerie. Des peines de prison ferme, entre 3 et 8 mois, ont été requises contre quatre autres prévenus. Majoritairement originaires de l’ex-Yougoslavie, les sept personnes sont accusées d’avoir produit de faux documents, notamment de faux bulletins de salaire, et d’avoir bénéficié de prestations sociales indues. Quelque 120 dossiers litigieux ont été recensés dans cette affaire. Il s’agit de personnes ayant profité des faux documents émis par certains des prévenus. Dans un premier temps, les bénéficiaires des prestations sociales indues étaient indemnisés par la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) au titre d’arrêt maladie de longue durée, puis par la caisse régionale d’assurance-maladie d’Île-de-France (CRAMIF) pour les pensions d’invalidité et enfin par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV).
Escroquerie à la Sécurité sociale
Sept prévenus, un million d’euros de préjudice
Publié le 03/12/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2708
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires