Selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le gouvernement abandonne le projet qui consistait à extraire les activités liées à Internet dans le calcul du nombre de pharmaciens exerçant dans l’officine en fonction de son chiffre d’affaires. Cette proposition, qui avait été émise dans le cadre de la loi ASAP, émanait d’avant la crise sanitaire, comme le rappelle le président de la FSPF.
En revanche, une réforme devrait bien intervenir dans ce même mode de calcul, annonce-t-il. Cette fois, il s’agira d’écrêter le chiffre d’affaires de l’officine des ventes liées aux médicaments chers, au-delà de 1930 euros, la marge étant équivalente à 0 en raison du plafond de la MDL fixé à ce seuil depuis le 1er janvier 2020. En résumé, le nombre d’adjoints, mais aussi de co-titulaires par officine, sera désormais calculé en fonction du chiffre d’affaires réalisé par des ventes de produits jusqu’à 1930 euros.
L’ancien mode de calcul pénalisant en effet certaines pharmacies suivant des patients aux pathologies lourdes, cette réforme était souhaitée par l’ensemble des représentants de la profession, se félicite Philippe Besset. Selon lui, la déclaration devrait être simplifiée, puisque dématérialisée. Par ailleurs, les logiciels métiers devraient être configurés afin de pouvoir extraire le chiffre d’affaires enregistré au-delà de 1930 euros du chiffre d’affaires global. Un décret devrait sortir prochainement pour entériner cette réforme.
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