Un arrêté publié au « Journal officiel » du 15 février précise les modalités de fonctionnement des annexes des pharmacies d’aéroport.
L’ordonnance « réseau » relative aux conditions de création, de transfert et de regroupement d’officines publiée en janvier 2018, révise notamment les règles d’installation des pharmacies dans les aéroports (lire notre article « abonné »). Afin d’assurer les besoins en médicament des passagers dans les plus gros aéroports, l’ARS peut désormais autoriser l’ouverture d’une officine (par voie de transfert et regroupement) dans les aéroports de plus de 3 millions de passagers annuels, puis par tranche de 20 millions de passagers supplémentaires par an, comme l’explique l’Ordre des pharmaciens. Mais surtout, l’ordonnance offre la possibilité à ces pharmacies de créer une annexe : « Lorsqu'une ou plusieurs officines sont implantées au sein d'un aéroport dans la zone côté piste ou dans la zone côté ville (…) une seule annexe est autorisée par officine dans la zone dans laquelle cette officine n'est pas implantée. »
Mais l’ouverture d’une telle structure nécessitait encore la parution d’un arrêté définissant les conditions de l'exercice de l'activité pharmaceutique au son sein. C’est chose faite depuis le 15 février (pour accéder au « Journal officiel », cliquez ICI). Le texte précise notamment qu’une annexe ne peut être ouverte au public en dehors des jours et heures d'ouverture de l'officine de rattachement et qu’elle ne peut disposer d'un lieu de stockage distinct de celui de l'officine à laquelle elle est rattachée. L'acheminement de l'approvisionnement, de l'officine vers l'annexe, peut être effectué par le pharmacien titulaire de l'officine ou par un membre de son personnel qu’il aura désigné. À noter également que lorsqu'un service de garde et d'urgence est organisé entre les différentes officines de l'aéroport, leurs annexes ont la possibilité de ne pas y participer et de conserver leurs horaires et jours d'ouverture habituels.
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