Tandis qu’une journée de mobilisation est prévue le 26 janvier, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) indique qu’elle fait, pour l’instant, le choix « de la fermeté mais pas du blocage ».
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) n’appelle pas, pour l’heure, à participer au mouvement envisagé par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Federgy et l’UDGPO. « Face aux enjeux des prochaines semaines, certains choisissent d'utiliser la menace en appelant à la grève générale et à la grève des gardes, avant même de connaître le contenu de la lettre de cadrage et avant de s’asseoir à la table des négociations, explique son président, Philippe Gaertner. Le choix de la FSPF est celui de la fermeté mais pas du blocage. »
Pour lui, « il y a un temps pour tout et brûler les étapes ne pourrait, à ce stade, que retarder les négociations », ce qui lui paraît « impensable dans la conjoncture actuelle qui nécessite de redonner des perspectives à l’officine ». Selon le président de la FSPF, la lettre de cadrage ministérielle, fixant les orientations de Marisol Touraine pour la prochaine négociation conventionnelle, va être envoyée au directeur général de l’assurance-maladie dans les prochains jours. « Si les termes de cette lettre, à la signature selon le cabinet de la ministre, sont compatibles avec l’ouverture des négociations et si son conseil d'administration lui en donne pouvoir, la FSPF entamera les discussions avec l’assurance maladie », indique Philippe Gaertner. « La Fédération fait le choix de la négociation et s'inscrit résolument dans la poursuite de la mutation de notre profession », souligne-t-il également, tout en assurant que la FSPF « sera responsable mais intransigeante ».
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