La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) claque la porte du Comité de suivi des génériques. Le syndicat dénonce un simulacre de négociation.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a décidé de couper court aux discussions avec le Comité de suivi des génériques. La raison ? Lors d’une réunion qui se tenait ce matin, le Comité économique des produits de santé (CEPS) a annoncé que sur les 340 millions d’euros d’économies prévues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017 sur la ligne « promotion et développement des génériques », 210 millions d’euros d’économies seront réalisées grâce à des mesures de baisse de prix sur les génériques. Rappelons que le budget de la Sécu pour l’année prochaine prévoit déjà des baisses de prix sur les médicaments à hauteur de 500 millions d’euros (voir également notre article « abonné » sur le sujet). La FSPF dénonce une « mascarade organisée par les pouvoirs publics » et parle « d’un simulacre de négociation, où tout est écrit par avance ». Le syndicat présidé par Philippe Gaertner s'inquiète des conséquences pour l’économie des pharmacies. « L’impact des mesures pour l’officine, estimé à 84 millions d’euros par le CEPS, est évalué à 96 millions d’euros par la FSPF, estime-t-il. En fait, ce sont 142 millions d’euros en moins pour l’officine si l’on considère l’impact global. » La FSPF, qui refuse de cautionner une politique de baisse de prix et de marge sans contrepartie, demande au gouvernement de tenir ses engagements.
*L’instance réunit le CEPS, les industriels du LEEM et du GEMME, les grossistes-répartiteurs (CSRP) et les syndicats de pharmaciens d’officine.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine