Afin de connaître l'avis des pharmaciens sur la pratique de la rétrocession de médicaments entre officines, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avait lancé début mai un sondage en ligne. « Sur plus de 3 500 répondants, plus de 9 pharmaciens sur 10 déclarent la pratiquer, de manière hebdomadaire (42,4 %) ou mensuelle (31,6 %) », révèle « Le pharmacien de France » dans son édition de juin. Le magazine ajoute que les produits concernés par la rétrocession sont, dans la majorité des cas, « hors monopole » non remboursables, suivis de près par l’OTC, les dispositifs médicaux remboursables et, en dernière intention, les médicaments remboursables.
Principale raison invoquée par les pharmaciens qui ont recours à cette pratique, les tarifs, « que ce soit pour proposer des prix plus bas aux patients (2 668 réponses) ou obtenir des conditions plus favorables des laboratoires (2 815 réponses) », précise « Le Pharmacien de France ».
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