Les dernières statistiques dévoilent une hausse du nombre d'inscrits en première année commune aux études de santé (PACES) pour 2016-2017. Ils sont ainsi 58 627 à se destiner à la médecine, l'odontologie, la maïeutique, la pharmacie ou la kinésithérapie.
Interrogé par « Le Quotidien du Médecin », le Pr Jean-Luc Dubois-Randé, président de la Conférence des doyens, indique que « la médecine et la filière santé en général continuent d'être très attractives car il s'agit d'une voie très professionnalisante ». Livrés par l'Administration universitaire francophone et européenne en médecine et odontologie (AUFEMO), ces chiffres révèlent une hausse des effectifs de première année de 0,85 % en un an, soit le plus grand nombre d'inscrits depuis la création de la PACES en 2010. En revanche, la hausse des inscriptions est inégalement répartie dans les facultés. Ainsi, 18 UFR affichent une augmentation, tandis que 23 autres sont en baisse. Bordeaux devient la plus importante PACES de France avec 3 147 inscrits, soit une hausse de 8,26 %, devant Lille II et ses 3 140 primo-accédants (-1,44 %), Montpellier-Nîmes (2 822 nouveaux inscrits, +6,11 %), Marseille (2 791, -6,37 %), Paris VI (2 437, +2,91 %) et Paris V (2 407, -1,47 %). La plus forte hausse concerne Clermont-Ferrand, qui bondit de 36 % après avoir créé une antenne à Vichy de 300 places.
Pour faire face à cet engouement, les UFR misent sur la diffusion simultanée des enseignements dans plusieurs amphis, la dématérialisation des cours et le développement du tutorat. « Le Quotidien du Médecin » souligne que, avec un numerus clausus en médecine annoncé à 8 154 pour 2017, « ce sont moins de 14 % des étudiants engagés en PACES qui seront admis en deuxième année de médecine l'an prochain ».
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