Le système universel de retraite, tel qu’il est proposé par la réforme en cours de discussion, est satisfaisant du point de vue de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui réclame cependant quelques ajustements.
Les hauts-commissaires aux retraites se succèdent mais la FSPF maintient le cap. Elle se déclare satisfaite des évolutions annoncées. Ainsi, comme l’expose Philippe Besset, son président, « il nous a été expliqué, suite aux annonces du Premier ministre, que la CSG versée par les pharmaciens sera intégrée à l’assiette des cotisations donnant droit à la retraite, et ce à partir du 1er janvier 2022 ». Une modification substantielle car elle aura pour effet de majorer les pensions. « Ainsi, un confrère dont la rémunération annuelle est de 80 000 euros pour une carrière entre 2025 et 2055 toucherait, une fois à la retraite, 2 198 euros par mois, contre 1 567 euros actuellement, selon les simulations du Haut-Commissariat aux retraites », précise Philippe Besset.
La FSPF se félicite également que la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) soit conservée pendant les 20 ans que durera la transition vers le régime universel. « Elle pourra, pendant ce temps, continuer à gérer les réserves qui appartiennent à la profession et préparer l’avenir », estime Philippe Besset. Il n’en revendique pas moins quelques ajustements. Ainsi, l’âge pivot devra être déterminé par les partenaires sociaux et non par la loi. Il réclame aussi des précisions quant au remplacement des trimestres de majoration maternité dans la retraite par points. Par ailleurs, la FSPF demande que les pharmaciens puissent, comme les autres professionnels de santé percevant des honoraires conventionnels, bénéficier de l’Avantage social vieillesse (ASV). Selon le syndicat, cette réforme devrait pouvoir concerner tous les pharmaciens qui le souhaitent, même ceux nés avant 1975, et suggère qu’un droit d’option leur soit proposé.
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