La Semaine nationale de la santé sexuelle, portée par le ministère de la Santé, se déroule jusqu'au 9 juin. Avec quatre thèmes mis en lumière : la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), la promotion de la contraception, le consentement et l’information sur les maladies et dysfonctions sexuelles. Elle est également l’occasion de faire le point sur les nouveaux dispositifs remboursés, signe de l’engagement du ministère de la Santé en faveur de la santé sexuelle.
Ainsi, pour faciliter l’accès aux moyens de contraception, deux nouvelles mesures sont effectives depuis le 1er janvier 2023 :
- La contraception d’urgence hormonale est disponible en pharmacie, sans ordonnance et prise en charge à 100 % pour toute personne, mineure ou majeure.
- Deux marques de préservatifs masculins « Eden » et « Sortez couverts » sont remboursables à 100 % sans prescription médicale pour les moins de 26 ans, ou à 60 % sur prescription médicale à partir de 26 ans. « Depuis le mois de janvier, 11,2 millions de préservatifs ont été pris en charge par l’assurance-maladie, contre 4,2 millions sur la même période en 2022 », précise le ministère de la Santé, en ajoutant que « des travaux sont en cours pour intégrer de nouvelles marques et d’autres types de préservatifs, notamment internes et sans latex ».
Rappelons que des prises en charge avaient déjà été mises en place au 1er janvier 2022 pour les jeunes femmes de moins de 26 ans : remboursement à 100 % de certains moyens de contraception (pilules hormonales de 1re ou de 2e génération, implant contraceptif hormonal, stérilet, contraception d’urgence hormonale) et des consultations de médecin ou de sage-femme, d'examens ou d'actes médicaux en lien avec la contraception.
Depuis le 1er janvier 2022 également, le dépistage sanguin du VIH est devenu accessible sans ordonnance directement en laboratoire de biologie médicale, sans rendez-vous, et pris en charge à 100 %. « Ce dispositif sera d’ailleurs étendu d’ici à l’automne à d’autres IST, conformément aux dispositions portées par le ministre de la Santé », indique le gouvernement.
Enfin, reste les taux de vaccination contre le HPV, qui doivent être améliorés : à ce jour, seulement 41,5 % des jeunes filles âgées de 16 ans bénéficient d'un schéma complet, et 12,8 % des jeunes garçons ont bénéficié de la première dose. Parmi les nouvelles mesures, à partir de la rentrée de septembre 2023, les collégiens en classe de 5e pourront se faire vacciner gratuitement contre le HPV.
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