Un cas autochtone de chikungunya, le premier de l'année en France, a été enregistré en Île-de-France, selon les dernières données de Santé publique France. Depuis le début du mois de mai, neuf cas importés ont également été recensés en France hexagonale.
Selon l’agence de santé publique, les signes de ce premier cas autochtone de chikungunya de l’année sont apparus le 18 juillet. Le lieu de l’épisode de transmission autochtone n’a pu être déterminé précisément, ajoute SPF, qui évoque la ville de Paris ou celle de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Cas autochtone signifie que la personne a probablement été infectée sur place après avoir été piquée par un moustique tigre (aedes albopictus), insecte dont la présence ne cesse de s'accroître depuis près de 20 ans en France hexagonale, dans un contexte facilité par le réchauffement climatique. Le chikungunya peut provoquer chez les patients une forte fièvre et des atteintes articulaires souvent invalidantes. S’il n’existe pas encore de traitement, autre que symptomatique, la Commission européenne a donné son feu vert à un vaccin contre le chikungunya développé par Valneva Autriche (Ixchiq) à la fin du mois de juin.
Depuis le mois de mai et le début de la surveillance renforcée des maladies liées à la période d'activité des moustiques tigres, neuf cas importés de chikungunya ont aussi été recensés en métropole. Début juillet, un premier cas autochtone de dengue avait également été signalé dans l'Hérault. « Lorsqu’un cas autochtone est identifié, les mesures de lutte antivectorielle sont renforcées avec la réalisation de deux traitements adulticides de démoustication dans un périmètre élargi (300 mètres). Une recherche active de cas est également mise en œuvre autour des foyers de cas autochtones, pour déterminer l’étendue de la transmission locale et ajuster le périmètre du traitement de lutte antivectorielle si nécessaire », précise Santé publique France.
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