L'autre face de l'inflation. Dans un contexte de hausse des coûts et dans un marché réglementé, les fabricants de génériques sont pris en étau. Depuis le 24 avril, dans les gares ou dans les pharmacies, ils prennent les Français à témoin. Il n'est pas rare que le prix d'un médicament générique - au hasard un antibiotique - soit désormais moins cher qu'une tasse de café ! Un tarif si bas qu’il met en péril, à terme, l’accès au médicament, affirme le Gemme, l'association des industriels du générique.
En effet, précise le Gemme, « à force de baisses de prix à répétition, combinées à la double peine du contexte inflationniste et de la clause de sauvegarde, les médicaments génériques sont aujourd’hui en péril ». Une situation qui, selon les fabricants, fragilise la disponibilité des traitements, causant des ruptures d’approvisionnement et des pénuries qui risquent de s’aggraver. « Il est grand temps de lever le tabou des prix trop bas qui met aujourd’hui en danger l’accès des patients aux traitements du quotidien », alerte Stéphane Joly, président du Gemme.
Via une pétition à signer sur le site change.org, les industriels appellent par conséquent les Français à demander au gouvernement d'augmenter le prix des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) de moins de 5 euros, d'établir un prix plancher à 0,14 euro par comprimé, indexé sur l’inflation et enfin d'exclure les médicaments génériques, biosimilaires et hybrides de la clause de sauvegarde.
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