Les députés ont adopté, dans le cadre du vote du budget de la Sécurité sociale, le principe des remises sur l’achat des médicaments biosimilaires et hybrides. Le gouvernement y est favorable. Reste à définir le taux de ces remises.
Après bien des péripéties, les remises sur l’achat des médicaments biosimilaires et hybrides, à l’instar de celles qui existent déjà pour les génériques, reviennent dans la course. C’est en tout cas en bonne voie du côté de l’Assemblée nationale. Les nombreux amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 portant le sujet ont été adoptés (4 sur 5) en séance publique le lundi 4 novembre, poussés par plusieurs députés, y compris par l’ancien ministre de la Santé Frédéric Valletoux qui en avait fait une promesse.
Le gouvernement s’est également montré favorable, y voyant un moyen d’augmenter le taux de pénétration des hybrides et des biosimilaires pour faire des économies pour l’assurance-maladie. « Nous devrons avoir des concertations avec l’ensemble des acteurs, pharmaciens mais aussi laboratoires pharmaceutiques, pour définir les taux de remise qui relèvent d’un arrêté », a cependant précisé l’actuelle ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq.
Le texte doit passer le vote solennel des députés le 5 novembre au soir, puis celui des sénateurs, mais l’appui du gouvernement est à ce stade une bonne nouvelle dans le cas où le PLFSS n’est pas voté à temps par le Parlement ou en cas d’application d’un 49.3.
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