Jusqu’au 18 décembre 2022, les pharmaciens peuvent bénéficier des financements de la première vague du Ségur du numérique pour mettre à jour leur logiciel métier et déployer de nouvelles fonctionnalités. Au-delà de cette date, ces frais ne seront plus pris en charge et les confrères devront s’acquitter eux-mêmes du prix fixé par l’éditeur. Voici la marche à suivre.
Dans une information diffusée hier, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) décrit les enjeux du Ségur du numérique et la marche à suivre pour bénéficier des financements associés. Ce programme d’investissement de l’État et de l’Union européenne vise à soutenir le développement du numérique en santé. Dans ce cadre, les pharmaciens peuvent bénéficier, sans frais, des mises à jour référencées « Ségur du numérique » de leur logiciel de gestion d'officine (LGO).
Les nouvelles fonctionnalités comprennent notamment l’intégration des services de e-carte Vitale et de e-prescription, la consultation de documents numériques reçus par la messagerie sécurisée en santé ou issus du dossier médical partagé (DMP) du patient, l’intégration de Pro Santé Connect pour se connecter via la CPS ou la e-CPS sans avoir à s’authentifier à chaque changement de service, etc. Pour la FSPF, « le Ségur du numérique est porteur d’avancées majeures pour la profession, qui disposera d’un panel de fonctionnalités facilitant son exercice au quotidien ». C’est pourquoi le syndicat appelle les confrères à contacter « dès aujourd’hui leur éditeur de logiciel afin de bénéficier de la prise en charge ».
Attention ! Si le LGO utilisé n’est pas référencé Ségur, il est nécessaire de prendre contact avec un autre éditeur pour bénéficier d’un logiciel référencé Ségur au plus vite, avant l’échéance du 18 décembre 2022. Voici la liste des éditeurs candidats au référencement Ségur :
Cette prise de contact permet également d’être informé de la date de référencement effectif, la liste officielle devant être connue le 17 octobre prochain. Néanmoins les bons de commande peuvent être signés avant l’obtention du référencement par l’éditeur. Une fois la commande validée et le bon de commande signé, l’éditeur choisi s’occupe de l’installation et/ou de la mise à jour du logiciel métier qui doit être effective au 31 mars 2023 au plus tard. Les financements seront directement versés aux éditeurs sans reste à charge pour l’officine, hors matériel ou coûts de rattrapage d’une version vétuste du logiciel. En cas de difficultés lors de la commande, par exemple si le bon de commande est rejeté, la FSPF recommande de contacter l’Agence du numérique en santé (ANS) via son formulaire de contact.
La FSPF indique que tous les éditeurs ont présenté leur candidature à l’ANS pour faire évoluer leur logiciel vers une version compatible Ségur et qu’ils ont jusqu’au 17 octobre pour développer et faire référencer leur version. Passé ce délai, si l’éditeur n’a pas achevé de développer sa version Ségur, et même si le bon de commande a été signé par le pharmacien, ce dernier devra prendre contact avec un autre éditeur pour obtenir rapidement un logiciel référencé. D’autres améliorations sont attendues lors de la deuxième vague du Ségur du numérique qui débutera en 2023.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires