Dans son rapport, l’IGAS propose de retenir le revenu moyen des titulaires comme critère d’évaluation de la situation économique des officines. « Pour nous, c’est un indicateur essentiel, mais insuffisant, car il est difficile à appréhender », indique Philippe Besset, président de la commission Économie de l’officine de la FSPF. Les inspecteurs préconisent également de fixer une cible pour le revenu moyen des titulaires. Et c’est le projet avancé par la FSPF qui tient la corde. « L’IGAS a retenu notre proposition de définition par les pouvoirs publics d’un revenu moyen supérieur à un niveau minimum qui se composerait d’un salaire de gérance et d’un retour sur capitaux propres », explique Philippe Besset. Selon la FSPF, le salaire de gérance devrait correspondre au coefficient 800 de la classification des emplois (pharmacien gérant après décès, notamment), sans ancienneté, ni prime, ni heure supplémentaire. Le retour sur capitaux propres devrait, quant à lui, être au moins égal au retour sur investissement généré par la détention d’un bon du Trésor de la République française.
Définir un revenu minimum
Publié le 11/07/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2852
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