Au Japon, plusieurs dizaines d’hospitalisations et un décès sont liés à la consommation de produits provenant de trois gammes de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Le laboratoire concerné a déclaré enquêter.
Au pays du soleil levant, un décès en lien avec la consommation de riz fermenté à la levure appelé Beni koji, ou levure de riz rouge censée être un anticholestérol, a été signalé la semaine dernière. Puis 26 hospitalisations ont été rapportées hier, toujours en relation avec l’ingestion de ces compléments alimentaires, vendus sans ordonnance. Ces produits sont suspectés d’être à l’origine de 50 autres cas d’hospitalisation. Le fabricant, le Laboratoire Kobayashi Pharmaceutical, a déclaré enquêter sur ces signalements et les produits ont été rappelés dès la semaine dernière. « Nous avons connaissance d’un cas présentant un lien de causalité potentiel entre un décès et notre produit », a-t-il communiqué, sommé par le ministère de la Santé de fournir de plus amples informations.
La personne décédée a consommé régulièrement le produit rappelé pendant près de trois ans. Quant aux autres consommateurs, ils souffrent de problèmes rénaux. Pour autant, selon les premières analyses effectuées par le laboratoire, aucune trace de citrinine, substance toxique pouvant se développer dans la levure de riz rouge et provoquer des troubles rénaux, n’a été décelée. Le groupe Kobayashi Pharmaceutical a toutefois reconnu qu’il était possible que les matières premières utilisées pour élaborer le Beni koji contiennent des ingrédients non prévus dans la fabrication. Le groupe a par ailleurs fourni cette levure à une cinquantaine d’autres entreprises au Japon et à deux autres à Taïwan.
Avec l’AFP.
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