Voilà bien des années que la chronothérapeutique (ou chronopharmacologie) a acquis ses lettres de noblesse. La chronopharmacologie est basée sur la constatation que la plupart des phénomènes biologiques de l’organisme sont rythmiques. C’est ainsi que chez l’individu se reposant la nuit et actif au cours de la journée, on observe un pic à 7 heures du matin de la concentration plasmatique du cortisol et un minimum en fin de journée.
De même, des études animales ont montré que la fixation des opiacés sur leurs récepteurs cérébraux varie au cours de la journée et passe par un maximum en milieu de nuit, ce qui pourrait expliquer que leur effet analgésique soit maximal à ce moment.
Dans un autre ordre d’idée, il existe un maximum d’intensité journée de certains symptômes ou événements, comme les crises d’asthme (vers 4 heures du matiin), l’infarctus du myocarde, l’du myocarde, l’accident vasculaire cérébral…
La cinétique peut également être influencée en fonction du moment d’administration.
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