« Les virus de l’hiver font leur retour. Très contagieux, ils surviennent régulièrement sous forme d’épidémies, comme c’est le cas depuis quelques jours pour la bronchiolite et chaque année pour la grippe. Pour s’en protéger et limiter leur propagation, il est important que chacun mette en place quatre gestes simples et indispensables appelés aussi gestes barrières. »
Ce n'est pas moi qui le dis, mais l'assurance-maladie qui, jeudi dernier, communiquait une nouvelle fois sur les principes essentiels d'une prévention bien comprise. Prévenir la transmission des infections hivernales, c'est l'affaire de chacun, mais c'est aussi celle des professionnels de santé, et singulièrement des pharmaciens. Comme chaque année, la baisse des températures embarque ainsi les officinaux dans au moins trois missions de saison : prévenir, conseiller et soigner. Au-delà des conseils hygiéno-diététiques de rigueur, de la délivrance d'une supplémentation nutritionnelle adaptée, des traitements antiseptiques, antalgiques et symptomatiques les pharmaciens ont cette année (dans tous les territoires de France) un nouveau moyen d'agir : la vaccination antigrippale à l'officine. Une petite révolution dont les officinaux ont su se saisir. Avec déjà plus de 2 millions de personnes vaccinées en pharmacie en 6 semaines de campagne, la profession est en passe de relever le défi, celui d'une meilleure couverture vaccinale des populations cibles. L'engouement visible des potards pour les formations au geste en est, en tout cas, l'indice prometteur.
« Tous les témoignages me le confirment, déclare au « Quotidien » Christine Caminade, présidente de l'UNOFormation qui a vu passer près de 4 000 pharmaciens candidats à la vaccination. Ce geste a complètement modifié la relation des officinaux avec leur patientèle. »