Dans un document envoyé aux syndicats représentatifs de la profession et dont « Le Quotidien du pharmacien » a pu avoir copie, le Comité économique des produits de santé (CEPS) a révélé la liste des génériques qui devraient subir des baisses de prix au 1er février 2025. Le sujet sera évoqué lors d’une prochaine réunion, prévue le 12 décembre.
Elles sont au nombre de dix. Dans un courrier du CEPS, un tableau dévoile le nom des molécules pour lesquelles des baisses de prix sont envisagées. Une mesure que l’instance compte appliquer dès le 1er février 2025. Dans ce document, le comité précise tout d’abord que ce « projet de baisse de prix, (est) inscrit dans une logique de convergence européenne des prix et des TFR dans le répertoire des groupes génériques pour 2025 ». Il est précisément question « d’aligner le prix et les TFR des médicaments dans le répertoire des groupes génériques sur la moyenne des prix pratiqués dans les quatre pays européens de référence (Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni) dans la limite d’un taux de baisse plafond de 25 % ».
Pour quatre molécules (imatinib, létrozole, anastrozole et fluconazole) une baisse de 25 % est mise sur la table par l’organisme interministériel. Sont également citées dans ce tableau, les molécules tamsulosine (taux de baisse proposée de 23 %), exémestane et ézétimibe (18 %), nébivolol (15 %), cétirizine (11 %) et enfin, pour compléter la liste, alfuzosine (10 %). Avec ces mesures tarifaires, « les économies attendues en année pleine sont évaluées à 62,1 millions d’euros, dont 49,7 millions d’euros sur les médicaments génériques », estime le CEPS. De telles dispositions, si elles sont appliquées telles que présentées ici, occasionneraient une baisse de la marge officinale. Montant estimé de la perte : 3,9 millions d’euros.
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