En amont de la journée sans tabac du 31 mai, Santé publique France publie un nouveau bilan sur la consommation de tabac en France. Si certaines régions fument plus que d’autres, un constat se dégage : la prévalence du tabagisme quotidien ne baisse plus dans notre pays.
Malgré l’augmentation importante du prix du tabac ces dernières années, malgré les campagnes de prévention et les alertes des autorités sanitaires, il y a toujours autant de fumeurs quotidiens en France. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, « plus d’un adulte de 18-75 ans sur quatre (25,3 %) fumait quotidiennement » en France en 2021. Alors qu’une baisse continue du nombre de fumeurs a été observée entre 2016 et 2019, la courbe s’est stabilisée. Depuis 2020, la prévalence du tabagisme quotidien ne baisse plus et elle augmente même chez certaines catégories de la population. « Les données 2021 ont également montré une hausse de la prévalence du tabagisme quotidien chez les femmes et parmi les personnes les moins diplômées, mettant en exergue des inégalités sociales toujours très marquées en matière de tabagisme », résume l’agence de santé publique.
Par ailleurs, des différences notables existent selon les régions. « En 2021 en France hexagonale, les prévalences régionales non standardisées du tabagisme quotidien se situaient entre 21,7 % en Centre-Val de Loire et 29,1 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur ». Santé publique France souligne tout de même que le tabagisme a baissé significativement dans 6 régions entre 2010 et 2021 : en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine. « Dans les DROM entre 2014 et 2021, la prévalence du tabagisme quotidien avait baissé de manière significative en Guyane, à la Martinique et à La Réunion », complète SpF. L’agence met aussi en avant dans son bilan le fait que « plus de la moitié des fumeurs quotidiens déclaraient avoir envie d’arrêter de fumer ». Selon les régions, entre 20, 8 % et 35,2 % des fumeurs quotidiens avaient franchi le pas et fait une tentative d’arrêt dans les douze derniers mois.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir