Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 commence officiellement aujourd'hui, le 3 octobre. Elle va en grande partie s'appuyer sur les nouveaux vaccins bivalents adaptés au variant Omicron.
Des pharmacies ont commencé ce lundi matin à injecter les vaccins bivalents adaptés au variant Omicron. Les premières doses du nouveau vaccin développé par Moderna (le Spikevax bivalent Original/Omicron BA1) ont été livrées dès le 28 septembre. Il est conditionné en flacon de 5 doses de 0,5 ml et fermé par une capsule bleue. Il faudra encore attendre quelques jours pour les premières livraisons du vaccin bivalent de Pfizer (Comirnaty Original/Omicron BA4-5) qui, lui, sera présenté dans des flacons de 6 doses de 0,3 ml, fermés par un bouchon gris. Il n'est en effet possible de commander ce dernier que depuis lundi 3 octobre. Si les premières livraisons sont espérées entre le 6 et le 7 octobre, elles pourraient s’échelonner « jusqu’au mardi 11 octobre, en fonction des volumes de doses commandées », prévient la direction générale de la santé.
Ces deux nouveaux vaccins ne peuvent être administrés qu'en dose de rappel et pas en primo-injection. Le vaccin Pfizer-BioNTech bivalent est autorisé en rappel pour les personnes âgées de 12 ans et plus, alors que celui de Moderna est déconseillé pour les moins de 30 ans. Pour la primo-vaccination, les pharmaciens pourront utiliser les vaccins Pfizer-BioNTech monovalents (souche Wuhan) et sa forme pédiatrique (pour les 5-11 ans), ou les vaccins de Novavax.
Pour la Haute Autorité de santé (HAS), cette campagne de vaccination est primordiale car il n'y a pas eu assez de deuxièmes rappels administrés. Chez les personnes éligibles, « on est à moins de 50 % qui ont fait leur deuxième rappel », évoque Élisabeth Bouvet, présidente de la Commission technique des vaccinations à la HAS. « Il faut corriger ça puisqu'il y a actuellement une nouvelle vague épidémique » et que « les facteurs de risque et la vulnérabilité vis-à-vis du Covid-19 touchent toujours les mêmes personnes », a-t-elle développé. « Il est vraiment temps de procéder à un nouveau rappel avec des vaccins adaptés », a-t-elle insisté.
Selon les recommandations publiées le 20 septembre par la Haute Autorité de santé (HAS), les publics éligibles à recevoir une nouvelle dose de rappel sont les suivants : « Les personnes âgées d’au moins 60 ans ; les résidents d’Ehpad et d’Unité de soins de longue durée (USLD) ; les personnes immunodéprimées ; les adultes âgés d’au moins 18 ans et à risque de forme grave (présentant des comorbidités, femmes enceintes, etc.) ; les personnes vivant dans l’entourage d’une autre personne appartenant à l’une des catégories listées précédemment ; les soignants et autres professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. » Même s'il n'appartient pas aux catégories précitées, un patient peut tout de même recevoir une dose de vaccin bivalent en rappel. « Si vous souhaitez vous faire vacciner, vous pouvez vous faire vacciner », a récemment rappelé le ministre de la Santé, même si la HAS a plusieurs fois souligné que les rappels avec ces vaccins bivalents étaient destinés « à vacciner les populations cibles ».
Article précédent
Qui peut recevoir une dose de rappel cet automne ?
Le vaccin Covid de Sanofi arrive enfin
Le vaccin bivalent BA.4/5 de Moderna fait son entrée en France
Evusheld autorisé en traitement, mais seulement en dernier recours
Vaccin grippe-Covid : Pfizer-BioNTech se lance à son tour
La 8e vague poursuit son ralentissement
Sous variant BQ.1 : l'Europe lance l'alerte
Feu vert pour les vaccins Pfizer et Moderna dès 6 mois
Bebtélovimab, efficace sur Omicron… mais indisponible en France !
Paxlovid : un Numéro Vert en cas de doute lors de la délivrance
Premiers résultats positifs du vaccin bivalent adapté à Omicron BA.4/BA.5
Qui peut recevoir une dose de rappel cet automne ?
Top départ pour une nouvelle campagne de vaccination
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques